Marche contre l’antisémitisme : Marche blanche ou marche à blanc ?

Jacques HM COHEN 10 11 2023

Sur les ondes de RCF: LIEN

La chronique d’actualité avec le Professeur Jacques Cohen avec nous par téléphone, Professeur Bonjour.

Bonjour.

Vous être avec nous et aujourd’hui dans l’actualité vous voulez nous parler d’un événement prévu ce dimanche, la marche contre l’antisémitisme à l’appel de Gérard Larcher, président du Sénat, et de Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée Nationale. A quoi servent les marches d’une façon générale, Professeur Jacques Cohen ?

Et bien d’habitude, ça sert à se compter. Et là j’ai bien peur qu’on soit assez mal parti en convoquant une marche dans de mauvaises conditions, à la fois de délais et à la fois d’appui des forces politiques et sur une question qui ne se pose pas. L’essentiel de la société française, presque 90 %, est absolument hostile aux pogroms du Hamas et aux manifestations d’antisémitisme qui ont eu lieu en France. Une marche donc n’est pas l’important, l’important c’est d’isoler les rares partisans de ces actions et de les réprimer.

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Gaza : Aucun camp n’a une bonne solution.

Jacques HM Cohen 19 10 2023

Sur les ondes de RCF: LIEN @en attente

Avec nous par téléphone on retrouve le Professeur Jacques Cohen pour sa chronique d’actualité. Professeur Bonjour.

Bonjour.

Dès le début des événements à Gaza, vous nous aviez parlé de leur caractère inhabituel et de l’absence de solutions politiques notamment pour les Israéliens, c’est le sujet de votre chronique aujourd’hui. Où en est-on Professeur ?

Et bien le point plus frappant c’est absence de solution politique pour tous les participants, si j’ose dire. Que ce soit le Hamas à Gaza, que ce soit les Israéliens ou que ce soit les Américains qui voudraient rester parrains de l’ensemble du Moyen-Orient, et accessoirement d’ailleurs les Russes aussi qui n’ont pas de solution transcendante, obligés de faire le grand écart. Si on commence par les Israéliens, le gouvernement de B Nétanyahou, parce qu’il avait une opposition qui était minoritaire mais qui grossit beaucoup depuis cette affaire. Ils ont depuis des années, depuis 2006, consciencieusement choisi d’avoir un adversaire extrémiste pour une guerre perpétuelle contrôlée, plutôt qu’une solution de paix avec deux États.

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