Des médicaments lutteront-ils un jour contre le vieillissement cérébral ?

Jacques H Cohen 8 septembre 2023

Sur les ondes de RCF: LIEN

Tous nos producteurs font leur rentrée. Il n’en manquait plus qu’un, Jacques COHEN, qui est avec nous pour sa chronique d’actualité. Professeur bonjour.

Bonjour.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, on a envie de vous demander, est-ce que vous avez passé un bon été ?

Ça dépend sur certains aspects, oui, les autres on n’en parlera pas.

Bon en tout cas, on va essayer de retenir le positif et puis on espère que pour le reste ça va s’arranger ou que c’est déjà rentré dans l’ordre. Professeur Jacques COHEN, pour cette rentrée, vous tapez fort. Vous voulez nous parler de médicaments qui permettent de lutter contre le vieillissement cérébral. Alors c’est vrai qu’ici on a un Directeur, Jean-Pierre BENOIT, qui nous dit toujours, « je suis bien entretenu, moi c’est grâce à la crème Nivéa ». Mais là, on parle bien de vieillissement cérébral. Professeur Jacques COHEN, comment lutter contre le vieillissement ? Est-ce que c’est possible, même ?

Pour l’instant, c’est impossible. Il faut quand même le dire ces médicaments n’existent pas. Mais on a quelques pistes pour le futur. C’est de cela que je voudrais vous parler aujourd’hui. En effet, on sait depuis longtemps que de transfuser du sang de jeunes souris, jeunes rats, à des animaux vieillissants, on retarde leur vieillissement. Et puis, on a progressé, on a trouvé une protéine chez le rat qui semble l’expliquer. Alors, les biologistes qui ont trouvé ça, qui avaient une culture classique, et ce n’est pas du tout négligeable, lui ont donné un nom. Ils l’ont appelé Clotho ( Κλωθώ ). Est-ce que vous savez qui est Clotho ?

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Maladie d’Alzheimer : dérembourser des médicaments  pour les tuer! !!!

Chronique du vendredi 1er juin 2018

Sur RCF: https://rcf.fr/embed/1839495

 

Avec nous, aujourd’hui, Jacques Cohen, et on va parler d’une thématique santé. Cela faisait un petit moment.

Le sujet du jour : les médicaments qui permettent de traiter la maladie d’Alzheimer qui désormais ne seront plus remboursés. C’est vrai que quand l’on voit ça de loin, on a tout de suite l’impression que c’est un scandale presque absolu. 

Absolument, c’est l’impression première pour un non-spécialiste alors qu’en fait, si j’ose dire, c’est pour la bonne cause. Ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est que la législation et la réglementation sont tellement compliquées que pour retirer un produit il est souvent plus simple d’utiliser une procédure tarabiscotée comme son non-remboursement plutôt que de l’interdire purement et simplement. Ce qui ouvrirait le droit à la contestation pour celui qui était détenteur de l’autorisation, qui va demander s’il y a des faits nouveaux, qui va demander des études, et tout et tout. Alors, c’est faisable et c’est facile quand il y a un gros pépin, mais quand il n’y a pas de gros pépin, qu’il n’y a pas beaucoup de changement par rapport à la situation initiale, et bien c’est difficile d’obtenir un retrait classique, c’est-à-dire un retrait d’AMM ( autorisation de mise sur le marché )

D’où le titre de cette chronique : « dérembourser pour tuer…. » un médicament pas un malade !!!.. Une fois le médicament « déremboursé » c’est le fabricant qui va le retirer du marché faute de pouvoir en vendre suffisamment. 

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