Forces et faiblesses du plan Macron pour la Palestine.

JHM Cohen 25/09/25

Sur les ondes de RCF : lien en attente.« https://www.rcf.fr/actualite/chronique-dactualite/embed?episodeId=617207 »

strictement

Forces et faiblesses du plan Macron pour la Palestine.

La chronique d’actualité avec le Professeur Jacques Cohen avec nous par téléphone. Professeur, bonjour.

Bonjour.

Merci d’être avec nous, où cette semaine on s’intéresse plus particulièrement au plan Macron pour la Palestine. Il y a quelques jours, la France a reconnu officiellement l’État de Palestine. Avant même de parler de cette reconnaissance et de l’intérêt du plan Macron , à la fois pour la Palestine mais aussi peut-être pour Israël, l’État de Palestine c’est qui, c’est quoi, c’est où, Jacques Cohen, un petit éclairage.

Et bien écoutez, ce n’est justement pas bien précisé. Parce que l’État de Palestine, il y a un problème de frontières. Soit on remonte au partage sous l’égide de l’ONU en 1948, mais les pays arabes ont immédiatement attaqué l’État juif, lequel s’est défendu, lequel a ensuite gagné plusieurs fois la guerre, A chaque fois il n’a déclenché aucune guerre. Il faut rappeler quand même les différentes opérations israéliennes n’ont jamais été déclenchées que parce qu’il se passait quelque chose, la fermeture du détroit de Tiran, etc, etc, celle du canal de Suez plus tôt, et ainsi de suite.

Donc on a ce problème d’un État qui s’est étendu au fur et à mesure des fautes et des échecs de ses adversaires. Mais cela, ce n’est pas seulement le problème. L’État de Palestine, c’est qui et c’est où ? Donc où, on ne sait pas très bien. Les uns disent que cela serait Gaza et la Cisjordanie, les autres disent » mais pas du tout c’est l’ensemble du territoire du Jourdain à la mer, »

Et ainsi de suite, donc on a déjà un gros problème de frontières.  Lire la suite

Guerre Israël – Palestine : La survie du Hamas

Jacques H Cohen 30 11 23

Sur les ondes de RCF: LIEN 

[ Cette chronique date d’avant la fin de la trêve à Gaza. Elle n’est pourtant pas périmée par le cours des évènements ]

La question d’actualité avec le Professeur Jacques Cohen. Bonjour Professeur.

Bonjour.

Et on continue de partir en Israël et en Palestine avec le conflit à Gaza, si l’on fait une photographie cette semaine quelles sont les nouveautés ?

Et bien il n’y a guère de nouveauté ou du moins de chose imprévisible. Je vous avais dit que la situation Israélienne se compliquerait inéluctablement à partir du moment où on n’évacuait pas les civils, les femmes, les enfants et les vieillards, soit en Egypte soit en Israël, et on en est à la vérification de ce point. L’autre élément c’est que le Hamas bien sûr joue au maximum sa carte qui est double: montrer qu’il est toujours là et de lâcher des otages plus ou moins au compte-goutte de façon à faire durer justement le fait qu’il soit toujours là avec une trêve où les Israéliens ont cessé de le bombarder. De ce point de vue-là, la propagande se joue maintenant par l’image sur le net en faisant saluer leur geôlier avant de les lâcher par les otages, ce qui fait inéluctablement penser bien sûr au camp vitrine de Theresienstadt pour les visites de la Croix-Rouge de l’époque.

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Gaza : Aucun camp n’a une bonne solution.

Jacques HM Cohen 19 10 2023

Sur les ondes de RCF: LIEN @en attente

Avec nous par téléphone on retrouve le Professeur Jacques Cohen pour sa chronique d’actualité. Professeur Bonjour.

Bonjour.

Dès le début des événements à Gaza, vous nous aviez parlé de leur caractère inhabituel et de l’absence de solutions politiques notamment pour les Israéliens, c’est le sujet de votre chronique aujourd’hui. Où en est-on Professeur ?

Et bien le point plus frappant c’est absence de solution politique pour tous les participants, si j’ose dire. Que ce soit le Hamas à Gaza, que ce soit les Israéliens ou que ce soit les Américains qui voudraient rester parrains de l’ensemble du Moyen-Orient, et accessoirement d’ailleurs les Russes aussi qui n’ont pas de solution transcendante, obligés de faire le grand écart. Si on commence par les Israéliens, le gouvernement de B Nétanyahou, parce qu’il avait une opposition qui était minoritaire mais qui grossit beaucoup depuis cette affaire. Ils ont depuis des années, depuis 2006, consciencieusement choisi d’avoir un adversaire extrémiste pour une guerre perpétuelle contrôlée, plutôt qu’une solution de paix avec deux États.

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