Russie – USA, des alliés paradoxaux contre l’Union Européenne.

La chronique d’actualité avec le Professeur Jacques Cohen avec nous par téléphone. Jacques, bonjour.

Jacques HM Cohen le 12/12/2025

sur les ondes de RCF : LIEN

« https://www.rcf.fr/actualite/chronique-dactualite/embed?episodeId=642073 »

Bonjour.

Merci d’être avec nous pour évoquer ce conflit Russie-Ukraine. Russie-USA, des alliés paradoxaux contre l’Union européenne. Et c’est assez drôle parce que j’ai parlé de ce conflit Russie-Ukraine, mais on a l’impression maintenant que c’est vraiment un conflit contre toute l’Europe presque, Jacques Cohen.

Et bien, ce n’est pas tellement que c’est un conflit contre toute l’Europe, mais c’est un conflit contre l’Europe d’une part, de la part des USA et de la Russie. Finalement, Russie et USA ont des intérêts objectifs ou intérêts communs qui peuvent paraître paradoxaux. Lire la suite

La victoire en chantant …

La victoire en chantant …

Sur les ondes de RCF: Lien:  « https://www.rcf.fr/actualite/chronique-dactualite/embed?episodeId=639063 »

La chronique d’actualité avec le Professeur Jacques Cohen avec nous par téléphone. Bonjour.

Jhm Cohen le 5 12 2025

Bonjour.

La victoire en chantant, c’est le titre de votre chronique aujourd’hui, Professeur Cohen, Cela vous rappelle une chanson que vous appreniez sur les bancs de l’école que je n’ai pas eu la chance moi d’apprendre. Professeur Jacques Cohen, pourquoi vouloir nous parler et évoquer cette chanson aujourd’hui ?

Et bien parce qu’elle représentait le consensus et l’adhésion totale de la Nation, y compris là d’accepter qu’on envoie les enfants à la guerre.

Car la victoire en chantant, c’est le début du « chant du départ » où on annonce qu’il faut y aller, et en plus où on finit par dire qu’un Français doit vivre pour elle, sachons vaincre ou sachons périr, ce qui n’est pas tout à fait l’opinion générale de la population de nos jours. En effet, c’est ce que j’apprenais à l’école primaire dans les années 50, mais on en a encore entendu parler, si je puis dire, dans les années 70 parce que Giscard d’Estaing avait choisi le« chant du départ » comme musique de ses allocutions officielles, en rappelant que sachons vaincre ou sachons périr.

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Zelensky, triomphe en Europe, mais fin de partie en Ukraine.

La chronique d’actualité cette semaine avec le Professeur Jacques Cohen avec nous par téléphone. Professeur, Bonjour.

Bonjour.

Jacques HM Cohen 19/11/2025

sur les ondes de RCF : LIEN attente « https://www.rcf.fr/actualite/chronique-dactualite/embed?episodeId=634232 »

Et on entend derrière vous quelques gouttes de pluie. On rassure nos auditeurs, vous êtes à l’abri. cela ne perturbe pas davantage la chronique, on va bien entendre vos propos, il n’y a pas de problème, Jacques Cohen, vous y reviendrez si vous voulez. Aujourd’hui en tout cas, le thème que vous avez choisi, c’est de nous parler de l’Ukraine et en particulier de Zelensky. Zelensky, triomphe en Europe mais fin de partie en Ukraine. C’est la question qui est posée, Professeur Jacques Cohen. Pourquoi ce choix cette semaine ?

Et bien parce qu’il y a un contraste considérable entre une tournée triomphale des pays d’Europe pour aller faire son marché, et d’ailleurs son marché à crédit, parce qu’il n’a pas un sou, de la part de Zelensky et des Ukrainiens, et que les Européens se retrouvent à vouloir se partager, c’est le cas de le dire, le mistigri pour savoir qui va payer les additions phénoménales que la guerre en Ukraine représente, et également l’escalade progressive qui est que maintenant l’Ukraine ne peut plus assurer même ses dépenses courantes.

Il faut que l’Europe mette la main à la corbeille, et récupère des sous. Or, l’idée qu’il suffirait de piquer l’argent des Russes, c’est une idée extrêmement simpliste. Lire la suite

Le Bataclan, en parler, ou la damnation de la mémoire ?

La chronique d’actualité avec le Professeur Jacques Cohen avec nous par téléphone. Professeur, Bonjour.

J HM Cohen le 14/11/2025.

Sur les ondes de RCFI LIEN : »https://www.rcf.fr/actualite/chronique-dactualite/embed?episodeId=632846″

Bonjour.

Merci d’être avec nous. Il y a quelques heures, on célébrait les commémorations du 13 novembre 2015, les attaques, les attentats du 13 novembre 2015. 13 novembre 2025, 10 ans après, évidemment on n’oublie pas, la mémoire reste. D’où votre chronique du jour, le Bataclan, en parler ou la damnation mémorielle. Jacques Cohen, de quoi s’agit-il déjà lorsque l’on parle de damnation mémorielle ?

La damnation mémorielle, c’est en latin la damnatio memoriae, c’est-à-dire la damnation de la mémoire, l’effacement du sujet. C’est une des pires mesures prises chez les latins, le type n’existe plus, n’a jamais existé, personne ne doit en parler, il est interdit d’en parler, etc, etc.

Dans ce portrait de famille de l’empereur Commode, deux personnages sont effacés. Sachez les retrouver et les reconnaître !
On peut aussi remarquer que l’artiste ne les a pas totalement effacés, sans doute délibérément…Pour faire connaître leur disgrâce.

On retrouve cela en fait dans une attitude qu’il y a eu en Nouvelle-Zélande, concernant un type qui avait fait un attentat en tuant du monde à tort et à travers, Et la Premier Ministre avait décidé qu’on n’en parlerait pas, on ne donnerait pas son nom, on ne donnerait rien, il n’existe pas. Et c’est l’inverse de ce qui s’est fait dans la plupart des pays concernant les attentats. Or, si vous regardez de près, ou à deuxième intention, vous apercevez ce que cherchent les gens qui créent des attentats. C’est de tuer quelques personnes, mais c’est surtout d’en impressionner beaucoup d’autres et de créer un sentiment de crainte et de peur, etc. Et bien, on a deux attitudes, c’est dire « mais non, même pas peur », etc , et puis ensuite les gens bavardent, ils vont s’étaler à n’en plus finir sur les victimes, etc, etc. Et bien non, l’autre attitude c’est de dire la damnation de la mémoire, ce type n’existe plus, n’existe pas, n’a jamais existé, et le fait de vouloir obtenir un écho par des attentats de ce genre, Cela ne marche plus parce qu’on n’en parle pas. Bien sûr qu’on n’oublie pas, bien sûr qu’on prend des mesures, bien sûr qu’on enferme ces types définitivement, au lieu par exemple de bavarder sur un pauvre sentiment, la discussion entre les victimes et les assassins, etc, ou autres fariboles. Et bien, les types sont bouclés, on n’en parle plus, ils ne sortent pas, ils n’ont plus le droit de jouer avec un ordinateur et d’organiser les nouveaux attentats comme le type parmi eux qui s’est fait piquer avec des clés USB récemment. Et bien, la damnation de la mémoire, la mémoire maudite , l’oubli formel, c’est aussi une solution, et je vous rappelle c’est la solution des Romains pour décider que l’action d’un type est une action suffisamment grave pour décider qu’il n’existe plus. On peut noter que cette peine était considérée comme suffisamment sévère et infamante pour que son successeur et oncle Claude refuse qu’elle soit appliquée à Caligula. Lire la suite

Shein, de l’uniforme obligatoire à la police de la pensée.

JHM Cohen 07/11/2025
sur les ondes de RCF : lien: « https://www.rcf.fr/actualite/chronique-dactualite/embed?episodeId=630885 »

La chronique d’actualité cette semaine avec le Professeur Jacques Cohen avec nous par téléphone. Jacques, bonjour.

Bonjour.

Merci d’être avec nous et on va s’intéresser à un phénomène dont les Français ont certainement entendu parler cette semaine et même toutes les dernières semaines, j’allais dire. Shein, cette marque asiatique symbole de l’ultra-fast-fashion à bas coût. « Shein, de la police de l’uniforme à la police de la pensée », Jacques Cohen, pourquoi ce titre pour nous parler de cette enseigne chinoise ?

Parce qu’il y a deux choses significatives et assez différentes, mais qui finalement il y a un continuum. D’abord, il y a des gens qui veulent absolument que l’on soit vêtu de peaux de bêtes, ah non ils n’aiment pas les peaux de bêtes, que l’on ne se prenne qu’une tenue par an, qui disent que c’est très vilain de vouloir suivre la mode et qu’elle soit à bas coût, qu’elle soit à bas prix.

C’est le retour à une police de la pensée qui décide que la police de l’uniforme. Et comme son nom l’indique que tout le monde s’habille pareil. On retombe à l’époque du Président Mao, une salopette bleue par an et pour tout le monde, et rien d’autre. C’est tout à fait une dictature de l’habillement Et d’ailleurs la population à qui on s’évertue d’expliquer que c’est très vilain de vouloir plaire, de vouloir prendre des vêtements pas chers et d’en changer

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