JHMC
Le maïs BT, ou Mon 810 pour le premier d’entre eux, est l’archétype du produit honni par les organisations écologiques (http://agriculture.greenpeace.fr/mais-ogm-des-super-insectes-nuisibles-resistants-aux-pesticides) qui l’accuse de tous les maux, y compris de devoir être remplacé par d’autres produits que Greenpeace admet plus toxiques s’il survenait des résistances chez les chenilles…
Ce maïs incorpore au génome de la plante un gène du bacille BT qui lui fait produire une protéine toxique pour certaines chenilles dont la pyrale. Les mammifères sont parfaitement insensibles à cette toxine. Récusé en France par les pouvoirs publics sous la pression des organisations écologiques, ce maïs, destiné à l’alimentation animale, est largement utilisé dans le monde y compris en Europe, par exemple en Espagne.
Dans les jardineries écologiques une nouvelle méthode de lutte contre les nuisibles est proposée. Il suffit d’arroser ses tomates d’une bactérie dont l’ingestion est toxique pour chenilles et parasites. C’est une méthode naturelle, harmonieuse, de lutte biologique contre eux.
Il s’agit du même bacillus thuringiensis dont le gène actif, si peu recommandé dans le maïs, est promu défense naturelle autorisée si on en badigeonne ses fruits et légumes!
Pingback: Écologie apocalyptique ou écologie scientifique ? – Le blog de Jacques HM Cohen