CO2 – COP27: nombrilisme et masochisme occidental

Chronique du 25 novembre 2022

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Et un sujet qui change un peu des actualités que l’on regardait ces derniers temps. Aujourd’hui au programme, C02 – COP27 nombrilisme et masochisme, c’est le titre de votre chronique JC. Peut-être faire une photographie du paysage international actuel avec ce qu’il se passe du côté du CO2 et de la COP27 qui s’est achevée tout récemment.

En effet. Il faut regarder l’effet des gaz à effets de serre, justement, à l’échelle globale de la planète parce que la planète se moque de savoir quel pays est en cause, elle regarde les totaux de gaz dégagés. Alors les gaz à effet de serre, il y en a deux principaux, le CO2 tout le monde s’en rappelle et il y en a un second qui est moins bien connu, c’est le méthane. Et déjà un premier problème ahurissant, c’est que le méthane est un gaz à effet de serre 20 fois plus puissant que le CO2.

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Écologie apocalyptique ou écologie scientifique ?

Écologie apocalyptique ou écologie scientifique ?

CHRONIQUE du vendredi 23 novembre 2018

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Aujourd’hui, vous allez nous parler d’écologie, JC, des objectifs de l’écologie dans un premier temps. Quels sont-ils ?

Et bien, il faut distinguer les objectifs de l’écologie scientifique et ceux de l’écologie rituelle de l’Église Écologiste des Derniers Jours. Cette dernière est une secte apocalyptique qui consiste à promouvoir la foi et non pas des solutions scientifiques aux problèmes de l’humanité. Les deux principales causes de souci d’écologie pour notre planète, sont le réchauffement climatique et la contribution du CO² liée aux activités humaines. Donc ça, c’est le principal problème de très loin. Le second, c’est la destruction d’espaces naturels par nécessité de nourrir une population du globe qui se situe à 7 milliards, qui était en dessous de 4 quand je suis né et qui, bientôt, sera à 10, mais devrait à ce moment-là commencer à plafonner. Pour ce second objectif, il faut absolument améliorer nos rendements et pouvoir nourrir l’humanité avec le minimum de terres cultivées et non pas au contraire, prétendre qu’il faut tout faire à l’ancienne pour avoir 3 carottes près de chez soi.

JC, lorsqu’il y a des problèmes, certains philosophes diront « il y a des solutions ». Si on parle par exemple du réchauffement climatique, quelles sont les solutions envisageables, JC ?

Nous ne pouvons déjà que faire notre possible. Nous ne sommes pas absolument certains que le réchauffement serait exclusivement lié aux activités humaines. Mais il est certain que si l’on réduit la contribution humaine aux gaz à effet de serre, c’est-à-dire le CO² et le méthane, nous aurons fait de gros progrès. Là, il faut bien regarder que les mesures prises concernant les carburants sont aux antipodes de ce qui est souhaitable. Quelle est, à l’échelle mondiale, la principale source du CO² ? Pour 45 %, presque 50 %, c’est le charbon qui continue, à l’échelle de la planète, à être très largement utilisé. Mais dans des centrales qui sont complètement archaïques. Il est parfaitement possible de remplacer quelques milliers de centrales dans les pays émergents, par des centrales plus modernes qui économiseront immédiatement 50 % de CO² et si on continue les recherches, on pourra arriver à 80-90 % de diminution de la pollution par centrale, pour la même énergie électrique produite – ce qui sera à ce moment-là une contribution très significative à la réduction des gaz à effets de serre. Bien supérieure à l’ensemble de la production des véhicules individuels.

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