Un peu de science: du neuf avec du vieux mais mieux : un nouvel adjuvant vaccinal

Jacques HM Cohen 23 11 23

Comme la vie est brève, il faut en avoir plusieurs à la fois.

Voici sous ma casquette scientifique, le coming-out de plus de 3 ans de travail, avec le résultat fructueux d’un nouvel adjuvant vaccinal, renouvelant en mieux une solution presque centenaire.

Des progrès donc dans le « pré-print » au bout du lien de ChemRxiv. Et encore, on ne vous dit pas tout !! D’autres applications de notre matériau sont en développement. Keep Tuned !!

Leçon importante, c’est un abord mixte entre chimistes des matériaux et immunologistes qui nous a permis d’aboutir, alors que nos cultures et nos langages sont très différents. Il faut parler aux gens dont on ne partage pas la culture !

View Preprint: https://chemrxiv.org/engage/chemrxiv/article-details/655e1d72cf8b3c3cd7df1290

Although used for one century in billions of people as the vaccine adjuvant with the best benefit/side-effect balance, aluminium salts/gels have drawbacks of rapid leakage of antigens from the injection site and indefinite persistence. Herein, we propose an alternative to canonical Al-adjuvant. Proteins, nucleic acids, and bacteria were successfully encapsulated within an Al-based Metal-Organic Framework (MOF), namely Al-fumarate, using a synthesis process in water and room temperature, compatible with bio-entities preservation. Mice immunizations demonstrated antigenicity preservation of tetanus toxoid and inactivated E. coli, and a stronger adjuvant effect of Al-fumarate than benchmark Al-adjuvant (Alhydrogel) with an initial slow antigen release and a protective effect. The Al-fumarate vaccine formulation was fully resorbable in vivo, disappearing from the injection site, was not exhibiting any toxicity, and was stable for two years. The limitation of Al adjuvants as eliciting only antibody responses was also overcome by co-immobilisation of CpG 1018 with tetanus toxoid.

résumé graphique

Résumé graphique.

Fighting against Vaccine Hesitancy:

Since Ramon and Glenny one century ago, Aluminum salts have been used in billions of individuals as the best cost/efficiency adjuvant for long lasting, protective antibody based vaccines. Vaccine hesitancy about that adjuvant is taking concern on the indefinite persistence in the body of injected Aluminum. 

EVAC has been set-up as, a fully in vivo resorbable, in-vitro stable, safe, cheap, easy to scale-up, efficient adjuvant, able to encapsulate and protect one or several antigens, nucleic acids, or immune orienteers together, . 
Development of other striking  properties of that new material are on going. Keep tuned !

Les débuts des vaccinations obligatoires en France. La vaccination anti-diphtérique devient obligatoire en 1938

Le ministre de la santé Agnès Buzyn, a rendu obligatoires les vaccinations jusque là conseillées.  Une campagne dénonce tout à la fois l’atteinte aux libertés individuelles ( des nourrissons !!??!! ) du caractère obligatoire, les dangers des vaccinations concernées ( imaginaires et loin des véritables complications quantifiables au rapport coût/ bénéfice thérapeutique indiscutable ), les profits que les fabricants sont supposés rechercher au besoin contre la santé des vaccinés.
Il m’a semblé intéressant de rechercher dans quelles circonstances les premiers vaccins ont été rendus obligatoires et quel en a été le débat public.
La vaccination diphtérique est obligatoire depuis la loi du 25 juin 1938. C’est la chambre du Front Populaire élue en 1936. Mais la mesure est votée à l’unanimité, après débats en Commissions  de l’Hygiène de l’Assemblée Nationale et du Sénat. De nombreux avis ont été sollicités: conseil supérieur d’hygiène, Académie de  médecine…. La loi a été votée sans débat après un bref exposé du rapporteur Léculier qui est médecin et du président de la commission d’hygiène de la Chambre Even. Ce dernier rassure d’ailleurs l’assemblée sur le fait que les coûts de cette vaccination seront très inférieurs à ses bénéfices indirects attendus y compris sur ce point en soins et décès infantiles évités.
Un débat en séance aurait été possible, mais comme personne ne l’a réclamé malgré l’affichage réglementaire  de la proposition de loi trois jours avant, il n’y en aura pas, la loi faisant consensus.

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