Mon portrait sur le site de campagne municipale de la liste conduite par Adeline Hazan étant nécessairement plus court que le texte que j’avais proposé en réponse aux questions de l’interview, voici la version intégrale…

Réponses à l’Interviewer

Jacques Cohen, en quelques mots, qui êtes-vous ?

Je suis né à Paris le 18 Mars 1951 d’une famille maternelle d’origine lorraine et paternelle d’origine marocaine. Je ne suis pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche. Et j’ai bien  travaillé à l’école, ce qui m’a permis de devenir médecin, chef de service hospitalier à temps plein exclusivement dans le secteur public sans secteur privé,  et chercheur en immunologie.

J’ai milité à gauche dès le lycée et j’ai d’abord été franchement révolutionnaire avant de devenir franchement réformiste. C’est la lutte pour la liberté de l’avortement, à laquelle j’ai participé lorsque notre action  était illégale, qui m’a ouvert les yeux sur la nécessité de l’action de masse loin des groupuscules, et de suivre les préoccupations des gens plutôt que de leur asséner la vérité révélée.

Je n’ai rejoint le PS qu’en 1995, n’ayant jamais eu d’affinité pour le personnage de F Mitterrand, et surtout, ayant refusé la politique à plein temps afin de ne pas sacrifier une carrière médicale et scientifique. Je pense d’ailleurs qu’il n’est pas sain de faire de la politique, sans avoir, ou sans avoir eu, un vrai métier hors de son microcosme.

J’ai participé dès son début à l’aventure des greffes d’organes à Reims où plus de 1000 greffes de reins ont été pratiquées en 25 ans. J’ai travaillé sur d’autres sujets de recherche scientifique, dans le domaine du SIDA par exemple, mais ce n’est pas le sujet du jour.

J’ai deux filles, je suis célibataire, et J’habite le quartier Courlancy.

Comment décririez-vous la ville de Reims ?

Reims est une ville mondialement connue et qui doit tenir le rang de son image, malgré une forte population pauvre, peu de moyens propres, et des dizaines d’années de retard et renoncements. Reims doit avoir des ambitions, et les poursuivre, mais avec réalisme et obstination. 

Pourquoi avez-vous souhaité rejoindre l’équipe d’Adeline Hazan ?

J’ai fait partie de ceux qui ont accueilli Adeline Hazan à Reims pour en finir avec un PS résigné à l’hégémonie de la droite sur la région. Et l’éclatement de ce monopole néfaste pour Reims et pour la région Champagne Ardenne est ce qui m’a le plus frappé durant ces six ans. Ainsi que l’impressionnante unanimité populaire que nous avons pu réunir pour les 800 ans de la cathédrale et son spectacle, comme pour la rencontre de la chancelière d’Allemagne et du Président de la République Française.  

Mon endroit préféré à Reims :

Certains recoins du parc de champagne.

Personnage de roman:

Le lieutenant Drago du « Désert des Tartares » de D Buzzati.

Un auteur de roman préféré ?:

Michail Boulgakov du « Maître et Marguerite » à « Coeur de chien » en passant par « Morphine » ou « Les oeufs fatidiques »…

Quel enfant étiez vous:

Un bon élève chétif, avec des convictions précoces.

Quel objet à emporter sur une île déserte:

Un téléphone satellite avec internet!!

Votre sport préféré:

L’aviation que je pratique régulièrement en ULM.

Quelle musique écoutez vous ?:

Le premier sextuor de Brahms. Mais demain, ce seront d’autres choses: kletzmer, tango ou fado par exemple. Ou le trio opus 100  de F Schubert en mi bémol majeur auquel le film préféré de mon interviewer, « Barry Lindon » de S. Kubrick me fait penser!  

Quel film seriez vous?

Non pas « seriez vous » mais quel personnage de film: Mr Klein ( Alain Delon dans le film éponyme de Losey ) ou Charles Laughton ( dans « témoin de l’accusation »  de Billy Wilder )  .

Film préféré?: difficile ! « la soif du mal » d’Orson Wells ou « Casablanca » de Michael Curtiss.

Tu as oublié le tableau préféré: la dame à la perle de Vermeer.