Jacques HM Cohen 13/11/22
Les reportages russes ne montrent plus le service de santé des territoires occupés ou libérés selon le point de vue, qui doivent être envahis de vrais blessés ou morts qu’on ne saurait montrer. Reste l’action humanitaire. Mais hors de la détresse absolue des zone de combat, l’action humanitaire n’est pas non plus un long fleuve tranquille à montrer, qui coule radieux et porte les barges de l’amitié entre les peuples et de la solidarité de toutes les nationalités de la fédération de Russie.
Soyons honnêtes; l’aide humanitaire occidentale peine aussi à atteindre les populations vulnérables, sa définition est parfois tout autant à côté de la plaque à distribuer des crayon comme emblème ou substitut de l’alphabétisation. Mais ici, le personnage du responsable de l’action humanitaire, narrateur dans « les pingouins n’ont jamais froid », au service d’un député ukrainien qui hors image s’en moque éperdument, semble parfois l’organisateur. Ce qui montre que les peuples russes et ukrainiens, s’ils ne sont sans doute plus des peuples frères restent néanmoins des peuples miroirs.