JHM COHEN 6/5/3030
Dans le New York Times ce matin:
A top British epidemiologist whose death toll projections precipitated the lockdown in Britain resigned from the government’s scientific advisory group on Tuesday after admitting he had breached social distancing rules to meet a lover.

Paul Eluard et son épouse. Il n’est pas certain que le poème parle d’elle….
La mésaventure de Neil Ferguson principal épidémiologiste de l’Imperial College à Londres est savoureuse quand on sait que c’est lui qui a produit les prévisions les plus apocalyptiques et absurdes qui ont conduit son gouvernement à renoncer à la distanciation sociale simple pour un confinement « locked-down » classique. Lequel entamé trop tard ne pouvait plus guère avoir d’effets. Son modèle basé sur un pic unique et indéfini jusqu’à l’obtention de l’immunité collective ( « herd immunity ») dans la population prévoyait de 500 à 800 000 morts en France.
Même s’il arrive de considérer les épidémiologistes comme purs esprits quelques peu desséchés, la mésaventure de Neil Ferguson rappelle qu’il ne faut pas désespérer de l’humanité, même des épidémiologistes, et que comme l’a dit B. Pascal « La raison a beau crier, elle ne saurait donner son prix aux choses ».
On peut lui dédier ce poème de P Eluard datant de l’occupation de la France durant la seconde guerre mondiale:
PAUL ELUARD
Couvre-feu
Que voulez-vous la porte était gardée
Que voulez-vous nous étions enfermés
Que voulez-vous la rue était barrée
Que voulez-vous la ville était matée
Que voulez-vous elle était affamée
Que voulez-vous nous étions désarmés
Que voulez-vous la nuit était tombée
Que voulez-vous nous nous sommes aimés.