Chronique du 29 mars 2019
sur les ondes de RCF: https://rcf.fr/embed/2059113
On l’a dit il y a quelques instants, mais si les auditeurs nous prennent en cours de route, on excuse votre voix « de canard ».
En quelque sorte.
JC, aujourd’hui vous avez envie de nous parler du Brexit, on va prendre le Shuttle, Une semaine invraisemblable au niveau politique s’est passée du côté du Royaume-Uni, avec les députés qui ont eux-mêmes refusé les propositions qu’ils avaient dans un premier temps proposées tout simplement.
C’est la Première ministre, Madame MAY, qui avait obtenu, dans une négociation avec l’Union Européenne, des conditions d’association qui sont rejetées par les députés britanniques alors que l’alternative du point de vue de l’Union européenne, c’est cet accord ou la rupture sans accord.
JC, le Brexit, ça pourrait faire deux perdants finalement ?
Cela ne peut faire que deux perdants, Et des perdants qui perdront encore plus si c’est un Brexit dur. On pourra avoir l’attitude du point de vue continentale de dire que puisque les Anglais jouent à tout vouloir, le beurre et l’argent du beurre, ils peuvent aller de l’autre côté du Channel et qu’on les laisse se débrouiller. Mais ce n’est pas vrai du tout. L’intrication économique de la Grande-Bretagne et du continent, l’imbrication donc de l’Union européenne comportant la Grande-Bretagne est telle que toute rupture conduira à des dommages commerciaux, économiques de part et d’autre.