Présidentielle : une seconde place en or ou cauchemardesque ?

CHRONIQUE du mercredi 12 avril 2017

Sur RCF: https://rcf.fr/embed/1538807

Bonjour à tous, chronique d’actualité avec Jacques Cohen, bonjour Jacques !

Bonjour.

AV : On va s’intéresser à l’élection présidentielle. La campagne a officiellement débuté et vous souhaitez évoquer, finalement, cette possibilité d’avoir un bon premier, un bon deuxième ou avoir un mauvais premier et un mauvais deuxième dans l’ordre d’arrivée.

Absolument. Les places de premier et second qualifient pour le second tour. Mais on peut être en situation désagréable comme premier, et surtout comme second.

Comme premier, il y a la course à part de Marine Le Pen. Elle peut être première, cela ne change rien au fait que tout le monde sera contre elle ensuite.

Si en revanche, un des autres candidats arrive premier, devant elle, même d’un cheveu, il aura une légitimité considérable, non seulement pour être élu Président, mais ensuite pour les législatives, comme on va le voir.

Pour la seconde place, l’attitude, j’allais dire simpliste serait de dire « Il suffit d’être second. Tous les seconds se valent. Une fois que l’on est qualifié, les autres sont bien obligés de voter, de faire voter pour moi contre Marine Le Pen ». Ce n’est pas si simple que cela ! Lire la suite

Élection présidentielle : Le jour d’après

CHRONIQUE du mercredi 22 mars 2017

Sur RCF:https://rcf.fr/embed/1523106

Bonjour à tous, bienvenue à « chronique d’actualité » comme toutes les semaines avec Jacques Cohen, bonjour Jacques !

Bonjour.

AV: Merci d’être avec nous. Aujourd’hui, on va évoquer l’actualité politique, enfin pas vraiment l’actualité, on ne va pas revenir sur le débat entre 5 candidats à l’élection présidentielle, mais on va s’intéresser au coup d’après. Les bons joueurs d’échecs savent anticiper et c’est vrai qu’il y a certes l’élection présidentielle, mais quelques semaines après, l’élection législative, et on sait que dans notre Vème République, c’est important et c’est même primordial d’avoir la majorité pour gouverner.

C’est d’autant plus important que la réduction du mandat présidentiel à 5 ans a supprimé le jeu que représentaient la dissolution et les modifications de majorité. Maintenant, en quelque sorte, un Président et une Assemblée sont condamnés à vivre ensemble et souvent à cohabiter en termes politiques.

Donc, c’est tout à fait important de considérer le coup d’après ou le jour d’après, car après les élections, il n’y a pas de pilule du lendemain en politique, il faut faire avec ce qui vient d’être décidé. Lire la suite