Ukraine: Les imprévus de la guerre …

Chronique du 4 novembre 2022

Sur les ondes de RCF: LIEN

Avec nous aujourd’hui, le professeur Jacques Cohen qui est avec nous. JC, bonsoir.

Bonsoir.

Merci d’être avec nous. Alors c’est vrai que l’on parle toujours dans l’actualité bien sûr de la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Alors votre chronique aujourd’hui d’actualité, vous l’avez intitulé « les imprévus de la guerre en Ukraine ». Qu’est-ce que vous entendez par là ?

Et bien la guerre en Ukraine, comme bien souvent les guerres, révèle des choses inattendues ce qui rappelle aussi que les guerres ne se déroulent pas comme les gens, qui l’ont commencée, pensent qu’elles vont se dérouler. Et le principal ou du moins le premier imprévu sur lequel je voudrais insister aujourd’hui est la question des drones. On voit l’Ukraine avoir commandé des drones turcs, des Bayraktar qui sont des drones d’attaque, alors qu’elle reçoit abondamment du matériel ultra moderne et beaucoup plus sophistiqué des États-Unis. Et de l’autre côté, on voit les Russes s’adresser à l’Iran pour récupérer des drones, si j’ose dire, sinon bas de gamme du moins bon marché. Les uns les autres les ont employés d’une façon inattendue.

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Ukraine : les mères porteuses à l’épreuve des drones

Chronique du 20 octobre 2022

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La chronique d’actualité avec le professeur Jacques Cohen. Bonjour Jacques !

Bonjour.

Et aujourd’hui, vous voulez nous parler d’un sujet que vous aviez déjà évoqué lorsque l’on a commencé à parler de la guerre en Ukraine, les mères porteuses. C’est un sujet un peu inhabituel, une photographie de ce qu’il se passe avec ces mères porteuses et l’Ukraine.

Et bien, en effet, l’Ukraine est le seul pays d’Europe ayant une véritable industrie des mères porteuses, c’est à dire, de mon point de vue, l’exploitation de la misère des femmes d’une façon parfaitement honteuse. Comme en plus elles sont blanches et souvent blondes, cela paraît, si je puis dire, beaucoup plus simple à certains que d’aller acheter au loin dans le tiers monde. Et cette industrie est autorisée d’ailleurs en Ukraine depuis quelques années, en parallèle avec la misère induite par la décrépitude économique d’un pays qui est passé de 52 M à 44 M d’habitants de 1994 à 2022 avant la guerre. Aucun autre pays d’Europe, à ma connaissance, ne permet ce genre de chose, c’est-à-dire une industrie exportatrice. Il y a un certain nombre de pays qui ont glissé peu à peu à des productions, si j’ose dire locales, présumées à consommation locale, mais où d’autres gens viennent quand même se servir. Mais officiellement, ce n’est pas le cas. Il n’y a qu’en Ukraine où il est parfaitement possible que n’importe qui vienne, paie en « cash and carry » en quelque sorte.

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