Le plus notable, c’est que les français plébiscitent le front républicain. N’en déplaise à Nicolas Sarkozy comme à ses homologues détenteurs de la vraie croix ou de l’authentique saint suaire socialiste à l’extrême-gauche, les français, sont venus voter en masse contre  le FN. qui n’est pas un parti comme les autres, et qui n’a gagné aucune région.

La droite à gagné 7 régions, dont trois par le sacrifice de la gauche, suivant la consigne du PS. Le PS en a conservé 5. Et perdu l’ile de de France dans un duel significatif. Nicolas Sarkozy aurait tort de pavoiser, car les victoires à Droite, n’ont pas été acquise sur sa ligne « compréhensive » vis-à-vis du FN, voire en rupture ouverte avec lui, notamment dans le nord où X Bertrand lui a enjoint de se taire, et en paca où C Estrosi a racheté sans états d’âme, les réseaux clientèlistes autour du PS, selon une solide tradition côtière..

Dans le Grand Est ALCA, la candidature Masseret semble avoir regroupé par vases communicants les voix d’extrême gauche, tandis que les voix du PS se reportaient sur C Richert, qui ne peut avoir remonté autrement son retard considérable. Se maintenant contre la consigne du PS, Masseret a fait courir un risque certain d’élection du FN. Que le peuple de gauche ne l’ait pas suivi, ne l’exonère pas de son comportement.

Il ne faut pourtant pas occulter qu’au second tour, le FN a réussi son meilleur score en voix, malgré une participation inférieure de 20 points à celle des présidentielles 2012.

Le FN a été sauvé de la crise interne entre ses orientations politiques contradictoires, par la crise des migrants et les attentats. Avec un électorat massif, privé de débouché politique par son choix d’être ailleurs, Le FN ne perd rien pour attendre….même s’il est peu probable hélas qu’il retouche terre avant les élections présidentielles.