JHM Cohen 17/02/2021
Sur les ondes de RCF le 19 02 2021:https://rcf.fr/embed/2584897 Transcription en annexe
Devant l’apparition de variants, le premier réflexe est de se dire qu’on va les ajouter dans le vaccin. Après tout, le vaccin anti polio utilise systématiquement 3 souches. Malheureusement, il y a bien plus de 3 variants ce qui conduit au second réflexe de penser accumuler les variations sur une seule molécule du spike. Si l’on considère que des variants émergent tous les jours, on peut être tenté de les prédire, soit in-silico, soit en laissant ou faisant muter le virus in vitro pour aider son imagination et combattre les variants de demain et non pas seulement ceux d’aujourd’hui voire d’hier. Nous allons voir qu’en fait, ces trois approches vont rencontrer de grosses difficultés, que le succès de chacune n’est pas garanti. Et qu’il faudra au minimum les associer. Sans oublier que tous les anticorps élicités par le virus ne concernent pas le spike, mais que les autres ont une chance de ne pas varier avec le spike et de permettre une couverture plus large.